Le 1er octobre 2018 décédait Charles Aznavour. Nous avons perdu un chanteur, bien sur, mais aussi, un joueur d’échecs un peu particulier :
« Ca dépend des moments de ma vie. A une époque comme je n’aimais pas arriver dans une salle pleine, sortant d’une loge vide, j’avais pris l’habitude de jouer aux échecs. et je jouais aux échecs jusqu’à la dernière minute. Comme ça je sortais avec une foule d’idées dans la tête pour entrer dans une foule dans la salle et ça m’a beaucoup aidé pour vaincre le …, cet espèce de stress qu’on appelle le trac. Ça veut pas dire que je ne suis pas fébrile avant de rentrer en scène. Je n’ai plus le trac. Le trac c’est paralysant, la fébrilité c’est la plupart du temps, au contraire, constructif. Alors ça je l’ai fait pendant des années et à l’entracte je rentrai pour faire une partie et on mettait fin à l’entracte que quand j’avais terminé ma partie. Mais le public avait de la chance quand même parce que je jouais très vite aux échecs » (A voix nue – France Culture 2005).
J’en connais au club qui jouent comme Aznavour …